Les hommes sont handicapés
Amputés de la sensibilité, on les a plongé dans une vision duel du monde, on les a rendu dociles, corvéables, pour en faire des bêtes de sommes, facilement exploitables, des combattants, des ouvriers.
On leur a laissé juste de quoi sentir la peur, et aimer un peu leur famille pour achever le travail.
A tous les hommes que j’ai un jour traité mal, incapables qu’ils étaient de comprendre deux émotions simultanées, je demande pardon. Je n’avais pas pris la mesure de vos limites, je n’ai pas su sentir votre bonne volonté devant ce qui était pour moi tellement évident, devant vos comportements que je trouvais absurdes.
A ceux qui pensent que ça ne les concerne pas : ça vous concerne absolument tous, ne venez pas me parlez de déconstruction, c’est du blabla, je m’en tape autant que de politique et vous devriez aussi.
A tous ceux qui comprennent dès aujourd’hui la nécessité de se re-sensibiliser j’offre ma foi, ils en auront besoins. Le chemins est long pour sentir quand on part de terres si lointaines.
Je dis aussi que c’est possible, que le chemin est beau, que c’est celui de l’Amour, qu’il porte en lui des joies d’une intensité inversement proportionnelle à vos peurs.
Avec patience, douceur, empathie et détermination, c’est le chemin que j’ouvre avec vous. Celui des pionniers, des hommes capables d’aimer.
A ceux qui ne comprennent pas de quoi je parle et qui ne voient pas en quoi ça les concerne : aucune cuite, aucun joint, aucune distraction d’aucune nature ne vous anesthésiera suffisamment pour supporter la vague. Que vous le vouliez ou non, le changement est en marche, vous allez sentir, et sentir fort, ça fera mal, bien plus que la douleur que vous essayez d’éviter en riant grassement tout de suite.
Vous êtes la clef
Mais le verrou cède
Etes vous prêts à recouvrer vos capacités ?