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Le gout de la trahison

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C’est pour moi un sentiment nouveau, vivant des relations polyamoureuses, chacun est libre de ses rencontres moyennant le respect de quelques règles définis entre chaque couple. L’homme avec qui je vis en à deux à respecter :

Tu me préviens si/quand tu vas voir quelqu’un ou que tu ramènes quelqu’un chez nous
Tu changes les draps pour quand je reviens.

Prévenir, juste prévenir, un SMS au milieu de la nuit est suffisant. Un jour il ne l’a pas fait.
Le savoir avec une autre femme à partager un moment intense est pour moi source de joie, tant que je suis respectée. Quand il vit une rupture nous sommes triste ensemble. On parle de compersion, et j’aime ce sentiment, je le chéri et je l’entretien sans mal. Coucher n’est pas tromper, mais mentir c’est trahir.
J’ai alors découvert la jalousie maladive, je me suis accrochée à un besoin de contrôle. Grossière erreur, si tu as besoins de contrôle c’est qu’en face il n’y a pas de volonté de rétablir la confiance suffisante pour toi, il y a un manque, en toi, en l’autre.
Il ne devait plus la revoir, il m’a promis qu’il ferait ça pour moi, le temps que je retrouve la confiance. Peu après nous sommes en pleine séparation, je suis partie de chez moi trois jours, il la revoit, il la ramène chez nous, il me le cache, il me ment.
Bien entendu je m’en rend compte, mais ça ne fait plus aussi mal.
C’est bien entendu très décevant, mais il n’y a plus de place pour de l’auto-dénigrement, pour la peur, les crises ou les larmes.
La trahison c’est difficile quand on met de la confiance à l’extérieur de soi, ça se soigne, ça se console, et chacun aura la ressource en lui de le faire.

Avec tout mon amour,
pour lui aussi

Manon

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